Collection : I venticinque
Moi, Nadja
Le personnage de Nadja d’André Breton, a été longuement analysé par les chercheurs et les spécialistes qui lui ont consacré des essais, tous remarquables.
Martine Chapin a l’audace d’aller plus loin et de lui donner la parole. Dans ce récit, l’histoire de Nadja — Léona dans la réalité —, nourrie par des éléments réels de sa biographie, est racontée à la première personne, ce qui donne un sentiment de vérité.
Mère célibataire à dix-sept ans, elle n’a pas eu d’autre choix que de quitter sa petite ville d’origine pour trouver un travail à Paris, dans les années 1920, afin de pouvoir nourrir son enfant, restée chez ses parents. Déchirée entre ses rêves de liberté et son sens de culpabilité de mère absente, Léona-Nadja, sombrera dans l’aliénation et restera enfermée dans un hôpital psychiatrique jusqu’à sa mort.
Portaparole / 132 pages / 16,00 euros
Broché 12/19,5 cm
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L’auteur.
La richesse culturelle parisienne façonne son esprit et, après avoir exercé le métier d’infirmière dans un hôpital psychiatrique, elle complète ses études par une formation en philosophie, matière qu’elle enseignera dans des lycées.
Marquée par les écrits de Pier Paolo Pasolini, Antonin Artaud, Georges Bataille et Maurice Blanchot, elle s’interroge sur les déviances mentales et sur les troubles de l’identité, jusqu’à pousser sa recherche sur l’idée de folie chez Michel Foucault. Depuis, le besoin de l’écriture vient rythmer ses journées. Bien ancrée en Bretagne, à Douarnenez où elle réside, elle y crée sa propre activité dédiée à la photographie : La chambre claire Galerie.