Collection : I venticinque

Sale temps sur la route

Le problème de ces entreprises est qu’elles ont une fâcheuse tendance à se comporter à l’extérieur de leur enceinte comme à l’intérieur où, quelles que soient les formes que l’on mette, on y trouve toujours un régime totalitaire ; où le vrai pouvoir n’est jamais partagé ; où la discrétion, la soumission, l’abnégation, la disponibilité, ont depuis longtemps déjà débordé du cadre physique de l’entreprise. Et plus ces entreprises sont puissantes, plus elles ont la capacité de s’adapter à toutes les conditions politiques, voire de créer des conditions politiques qui leur soient favorables. Il ne faut pas compter sur les entreprises pour faire la démocratie. Tout au plus elles peuvent la tolérer.

Déjà en 1995, en France, le gazole augmentait, on parlait de la pollution du diésel et la technocratie régulatrice était en marche. Écrite il y a vingt-cinq ans, cette dystopie imagine un mouvement social qui ressemble étonnamment à celui des Gilets Jaunes et racon- te tout ce qui en est découlé pour une prospérité renouvelée du capitalisme.

Auteur Étienne Dècle
Portaparole / 108 pages / 15 euros
Broché 12/19,5 cm

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Cette dystopie imagine un mouvement social qui ressemble étonnamment à celui des gilets jaunes.

L’auteur.

Étienne Dècle

Étienne Dècle (Amiens, 1952) est Ingénieur en agriculture tropicale, il a été bûcheron-débardeur, puis en charge de la prévention des risques, notamment dans l’industrie papetière et pétrochimique. Il observe avec une curiosité perplexe le monde qui l’entoure. Son re- gard se pose par touches successives et maladroites dans l’écriture, la peinture et le cinéma documentaire.