Collection : Hors collection

Illusions

Quarante photographies abstraites issues de la rue où architectures, designs, mobiliers urbains, sous l’œil aiguisé de l’artiste, montrent la beauté cachée des paysages citadins : une vision inédite, originale et tout à fait inattendue, qui fait vibrer la sensibilité des poètes. Les images, accompagnées par les vers de Michel Roux, fascinent et interrogent.

Auteur Isabelle Girollet, Michel Roux​
Portaparole / 96 pages / 50,00 euros
Broché 258x285mm

Version imprimée

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L’invisible ne se révèle que par le visible ;
L’infini ne rayonne qu’à travers la nécessaire finitude.

(François Cheng de l’Académie française)

L’auteur.

Isabelle Girollet

Née le 12 septembre 1961 à Montluçon, ville fleurie au cœur de la France, Isabelle Girollet, est l’avant-dernière d’une fratrie de quatre filles. Son père, ingénieur de travaux publics, sera au fil des années nommé en Algérie, au Sénégal et à Bonn, ville fédérale allemande. Pour la petite Isabelle, choyée par ses grandes sœurs Catherine et Claude, bercée par les notes de Rachmaninov, Chopin et Liszt interprétées par sa maman pianiste, c’est le bonheur. Âgée de trois ans à peine, elle montre une aptitude naturelle à s’exprimer dans la langue de Goethe. Sa nounou Frau Schulz est aux anges par les progrès de sa protégée, qu’elle voit grandir sous ses yeux huit années durant. L’irruption de Florence, la petite sœur, venue au monde une matinée ensoleillée d’automne, distrait la nounou de sa tâche principale, mais la future photographe est sage, consciente d’avoir perdu son statut de cadette s’assume en toute autonomie. Sa petite enfance se termine dans la joie.
En 1972, Isabelle est presque adolescente quand son papa rentre à Paris diriger le service commercial de l’entreprise. La famille s’installe dans le très chic 16e arrondissement. Bilingue et sportive, Isabelle développe sa curiosité pour l’art souvent au détriment des cours du tout neuf collège Eugène Delacroix. Ses notes sont loin d’être excellentes. Ses parents aimants la réconfortent. Le jour de son treizième anniversaire, un très joli cadeau l’attend à la maison : un Rollei 24×36. Munie de son premier appareil photo, Isabelle accompagne son père sur les sites industriels et mitraille de photos chantiers, bâtiments, barrages, ponts et tunnels. Petit à petit son œil s’exerce, sa sensibilité s’affine, elle se passionne, décidée à en faire son métier. Elle fréquente assidûment l’Académie d’art Roederer, place des Vosges.
En 1980, après son bac, elle obtient son premier poste. Olivier Dassault l’engage comme assistante photo. Girollet admire les qualités de l’homme, et surtout sa sensibilité photographique. Avec lui, elle apprend à dessiner la lumière et l’espace, à jouer avec la couleur… Le maître et son élève sont complices et ensemble s’acheminent vers l’abstraction. Toutefois cette période se termine. Sept ans sont passés. L’artiste affirme son indépendance et prend son envol.
En 1987, elle rencontre un autre photographe, avec qui elle entreprend un nouveau parcours dans les domaines de la publicité et de l’édition. Le couple s’entend bien, ils partagent la même passion, ils se marient, s’installent dans une belle propriété de Seine-et-Marne et montent un Studio Photo Publicitaire. Deux enfants viendront remplir de bonheur leur maison. Leur union continue, puis Girollet revient à ses origines. Son œil aux aguets, elle traque à nouveau les sites de production industrielle, le paysage urbain, l’architecture… Sa technique a évalué et sa passion est là. Elle développe une expression nouvelle, capte la lumière, la forme, la couleur, sa palette artistique est de plus en plus abstraite et minimaliste.

Aujourd’hui, elle vit et travaille au sein d’un confortable petit nid rambolitain où chevaux et faune sauvage errent librement dans dix hectares de bois et de prairies.
(Liduina Demontis)

Michel Roux

​Passionné de littérature et de poésie, Michel Roux a toujours beaucoup aimé lire. Épris de la langue italienne, qu’il a découvert à Arles alors qu’il était un tout jeune étudiant, il traduit, par pur plaisir, Erri de Luca, Alessandro Baricco, et des poètes qu’il déniche au fil de ses lectures. Il a, ainsi, posé un pied dans l’écriture.

Mais il lui a fallu attendre la rencontre artistique avec Isabelle Girollet, pour se con­vaincre de composer lui-même ses premiers poèmes. Depuis il a pu­blié plusieurs recueils, dont Promesses aux éditions Portaparole. Ses poèmes ont également accompagné les pho­­tos d’Isabelle Girollet sur le livre Abstraction photographique (Nanga, 2014).